Poème d’Yves inspirés d’un voyage en Israël

Sur le mont des Oliviers

Le rabbi s’est retiré
Dans son jardin préféré
Et la ville est endormie

Un pressentiment l’étreint
Tant l’hostilité a grandi
Même ses amis sont endormis

Défile en lui sa vie
Ses rencontres sous l’Esprit
Son combat contre les endormis

Où sont les lépreux guéris
Le paralytique et la prostituée
Se sont-ils aussi endormis ?

Doit-il renoncer et s’enfuir
Oublier ce qu’il a annoncé
Pourrait-il aller dormir ?

Dans la confiance sa réponse
Comme toujours a surgi
Au milieu des endormis

L’appel vient me réveiller
Me mettre debout, me pousser
Pour que jamais je ne sois endormi

Yves