C‘est à Annette de vous conter la deuxième partie de l’après-midi promenade autour de Pouzauges et de la soirée au restaurant.

Rivières, ponts, arches , moulin entre Vendee et Deux Sèvres :

Qu’elle est magique la France de la verdure et des rivières telle que je la rêve ! Ma France idéale mais bien réelle. Je ne peux que vous donner les premières lignes de la chanson de Pierre Barouh qui lui aussi tomba sous son charme lorsqu’il fut recueilli en Vendée dans les années de guerre car, enfant juif, il devait se cacher.

Tu commences ta vie
Tout un bord d’ un ruisseau
Tu vécus de ces bruits qui courent dans les roseaux
Qui montent des chemins
Que filtrent les taillis
Les ailes du moulin
Les cloches de midi
D’un sourire tu prenais du plaisir à faire
Des ronds dans l’eau ….

Les fresques de l’église de Pommeraie-sur-Sèvres :

Encore une belle église aux pierres blanches dans la lumière revenue de l’après-midi. A l’intérieur, une fresque redécouverte lors d’une restauration sur le thème des sept péchés capitaux. Mais, il n’y a que des hommes pour illustrer ces péchés ; je ne peux m’empêcher de le faire remarquer ! Tiens, une question idéale pour le jeu des Mille euros : quels sont ces 7 péchés capitaux ?

Le cimetière de Montravers :

Steve tenait beaucoup à nous amener dans ce tout petit village voir le cimetière où se déroula un jour de juin de l’année 1944 un drame à l’échelle locale : la rencontre des allemands venant de l’île de Ré fuyant en remontant vers l’est et de deux voitures de FFI (Forces Françaises de l’Intérieur). Ce furent des innocents qui faisaient les foins par cette belle journée qui furent abattus, victimes de la peur des soldats. Il ne fallait pas être là ce jour là. L’absurdité de la guerre frappa de plein fouet un homme qui perdit sa femme et ses deux filles dans la même journée. Steve nous dit que beaucoup d’anglais haissent encore les allemands qui faillirent envahir leur île sanctuaire sacré tandis que France et Allemagne décidèrent de s’unir pour que plus jamais de telles guerres n’arrivent …

Dîner au restaurant la Loge :

Ce restaurant tenu par Anne (épouse d’Olivier qui tient le bistrot où nous avons pris apéritif et café quelques heures plus tôt) aidée par son fils Mathis. Un restaurant digne de Gargantua qui, d’ailleurs, si l’on en croit Rabelais, ne passa pas très loin de là.  Nous fîmes honneur aux viandes à la plancha et aux frites maison faites avec des pommes de terre si douces dont jamais nous ne pourrons connaître le nom. Un vrai régal !

De retour à la nuit tombée, alourdis par les mets engloutis,nous dormimes comme des bébés sauf notre conducteur, bien entendu, condamné à rester éveillé.
Pour conclure, ce fut une belle jounée si riche en visites et si bonne en boissons et nourritures diverses.
Vive Pouzauges et notre hôte Steve !

Annette