Cibler les LGBTphobies et se rendre visibles au monde, tel était le mot d’ordre de la Pride 2021.
Les nantais ont pu voir la belle affiche reprenant ce slogan un peu partout dans la ville, l’étroite étreinte de deux êtres qu’il appartient à chacun.e de genrer ou non…
Durant tout le mois de juin, les actions se seront succédées, aussi diverses que les couleurs de notre arc en ciel ! De l’opération Pride au balcon qui invite nantaises et nantais à accrocher des drapeaux LGBT à leurs fenêtres (explosion de couleurs garantie dans nos rues) en passant par les séances de Cinépride. De la marche militante au happening sur les Marches des fiertés. Du miroir d’eau à la place royale, en passant par celles du change et de l’écluse, bénévoles et associations ont relevé le défi d’un déconfinement militant et enthousiaste…

Venir à la rencontre du public, de tous les publics, et défendre les droits de celles et ceux qui se rassemblent sous ces lettres :

LESBIENNE Qui se reconnait comme une femme et éprouve de l’attirance et/ou des sentiments pour les femmes.

GAY Qui se reconnait comme un homme et éprouve de l’attirance et/ou des sentiments pour es hommes.

BISEXUEL.LE Qui peut avoir du désir ou éprouver des sentiments amoureux pour des personnes de toute identité de genre. On emploie souvent l’abréviation bi·e.

Trans Qui ne se reconnaît pas, ou pas exclusivement, dans le genre assigné à la naissance.

Queer Qui a une sexualité ou une identité de genre différentes de l’hétérosexualité.

INTERSEXE Qui présente des caractéristiques sexuelles (génitales, gonadiques et/ou chromosomiques) ne correspondant pas aux définitions binaires typiquement mâle ou typiquement femelle, que ces caractéristiques soient visibles à la naissance ou apparaissent plus tard au cours de la vie

ASEXUEL·LE Qui ne ressent d’attirance sexuelle pour quiconque. L’asexualité se décline sur tout un spectre. On appelle ace une personne qui se situe sur le spectre de l’asexualité.

+ (pour toutes les orientations sentimentales/sexuelles et identités de genre ne se retrouvant pas dans l’hétérosexualité comme par exemple les personnes non-binaires ou pans)

(définitions du rapport sur les LGBTIphobies 2021 transmis par Nosig)

Le sourire aux yeux (masque oblige) dit la joie de se retrouver, de se voir en vrai et d’unir nos forces.
Les passants s’interrogent, jettent un œil, et se laissent parfois tenter par un jeu : quizz sur les dates clef pour les droits LGBT ou jet de mots-remèdes sur la cible des discriminations ! Contre toutes les haines, les idées affluent : écoute, amitié, fraternité, bienveillance, amour…
Entre les 12 et 19 juin (grand écart de la météo) nous pouvons le dire : sous le soleil et sous la pluie, nous écrivons ton nom, liberté…
Beaucoup de jeunesse et de soutien, quelques regards incertains, et notre invitation répétée sur tous les tons : être soi-même, ne pas rester seul.e… C’est peut-être ça, la force d’une communauté. Accueillir chacune, chacun avec ce qu’elle ressent, ce qu’il aime, ce qu’on est…
Drôle de contraste entre ces preuves d’un monde qui avance et la violence éclaboussée sur la peinture fraîche des marches des fiertés… Mais là encore, et au pied-levé, c’est ensemble qu’on panse nos plaies. Qu’on se le dise (maintenant c’est marqué !) : on se relèvera toujours.

 Camille