Ombres et lumières m’entourent, m’habitent, inséparables.
Dès la première lueur du jour qui m’éveille, je peux cependant choisir d’être un « allumeur de réverbères » ou un « éteignoir ».
Choisir d’être un éveilleur, debout, libre, orienté vers les cimes et non un ténébreux, courbé, enfermé, attiré vers l’abîme.
Je choisis la Vie et non la mort.
J’accueille le lumineux en moi, autour de moi, au-dessus de moi, et, au cœur de Tout, le Divin.
J’éloigne les éteignoirs intimes ou étrangers à moi.
Au plus épais de l’obscurité une lumière peut se lever ; parfois muette, parfois timide, très souvent intérieure.
Elle m’appelle à prendre la route.
Je choisis de la laisser entrer, même dans mes brèches et mes vitraux brisés, où elle s’engouffrera et se diffusera de plus belle.
Le solstice est en moi !
J’arrête de maudire l’obscurité en bénissant l’aube en allumant ma minuscule flamme qui, à côté des vôtres, illuminera le monde.
La nuit promet toujours le jour contrairement à ce que les ombres nous murmurent sans cesse !

Sophie